Coucou,
En novembre dernier, j’ai décidé de relever le défi lancé par Margaud Liseuse: profiter de l’arrivée de l’hiver pour bouquiner selon certaines catégories qu’elle a choisi. Il y avait La magie de Noël (Noël, Avent, Nouvel-An), Flocons magiques (fantaisy, magie) ou encore Marcher dans la neige (voyage, nature, grands espaces). C’est le Cold Winter Challenge.
En fan de polars, j’ai choisi des livres uniquement dans la catégorie Stalactites ensanglantées, c’est-à-dire celle qui réunit le genre policier, thriller ou roman à énigme. Il existe un système de points selon le nombre de livres lus dans chaque catégorie et également des bonus selon la couverture par exemple. Pour ma part, j’avais juste envie de diminuer ma pile à lire, sans concourir pour le challenge.
Après six romans du genre, je dois avouer être contente de quitter les dérangés du ciboulot ^_^
Je suis Pilgrim
de Terry Hayes
A lire si vous aimez: James Bond, Jason Bourne, les espions quoi!
En une phrase: un espion « à la retraite » va se retrouver embarquer dans l’affaire la plus importante de sa carrière, entre les Etats-Unis, la Turquie et le Moyen-Orient.
Quel roman! Je le dis d’emblée, c’est un coup de coeur pour ce récit d’espion complexe et intelligemment monté. Plus de 650 pages en format poche et aucune seconde d’ennui. Impressionnée par la construction narrative de Terry Hayes, j’ai dévoré ce roman. Difficile de ne pas faire un lien avec la série Homeland, qui traite de la même thématique. Mais franchement, c’est un compliment!
Allez, si j’avais envie d’être critique, on retrouve un peu ce cliché des blockbusters américains où le sort du monde repose entièrement sur les épaules d’un seul agent américain (évidemment). Mais bon, c’est ce qu’on aime dans les romans d’espionnage, n’est-ce pas?
Un excellent moment de lecture, que je vous conseille vivement.
Le livre sans nom
A lire si vous aimez: l’idée que Tarantino puisse écrire un roman de western.
En une phrase: Santa Mondega est une ville oubliée, théâtre d’un tueur qui assassine les gens ayant lu Le Livre sans nom.
Le livre sans nom c’est deux flics cinéphiles, un couple un brin naïf, des tueurs à gage complètement barjos, un mystérieux bouquin, des moines maîtrisant les arts martiaux, un vieux bar crados, le Bourbon Kid et une pierre magique. Ajoutez-y un peu de fantaisie, du meurtre et secouez énergiquement.
J’ai eu besoin d’une centaine de pages pour me mettre dans le bain, tellement l’univers de ce livre est différent de toutes mes autres lectures. Et paf, la magie a opéré. Truffées de références au cinéma et aux séries b, l’histoire nous embarque tout azimut avec des protagonistes plus tarés les uns que les autres, mêlant quiproquos et drôles de coïncidences. Un style rock’n’roll, ne provoquant aucune lassitude. Vraiment une belle découverte! Cela tombe bien, il y a une suite mais ça, en lisant les dernières lignes, on s’en doutait.
Âmes sensibles s’abstenir, ça trucide à tour de bras, souvent dans l’indifférence générale. J’ai adoré!
Six ans déjà
de Harlan Coben
A lire si vous aimez: les mystères amoureux.
En une phrase: Jack veut oublier son ex, Nathalie, partie avec un autre mais quand celui-ci meurt, Jack découvre que Nathalie n’est pas sa veuve…
Ma première lecture d’un Harlan Coben, il était temps! Un roman facile à lire, très prenant et qui nous balade allègrement de page en page. L’impression que Jake perd simplement la boule, du moins durant la première partie du livre.
Puis, place au polar dans la seconde moitié, avec un kidnapping, des courses poursuites et les pièces du puzzle qui s’assemblent petit à petit. L’auteur nous mène par le bout du nez, c’est assez plaisant et habillement monté.
Horrora Borealis
de Nicolas Feuz
A lire si vous aimez: Festi’Neuch (que vous ne verrez plus de la même manière) et la Finlande.
En une phrase: une prise d’otages se déroule à Festi’Neuch et serait en lien avec un certain voyage familial en Laponie.
Pour être totalement dans l’ambiance, j’avais réservé la lecture de ce roman pour notre voyage en Finlande. Et je peux vous dire que cela plante encore mieux le décor. L’autre partie de l’histoire se déroule à Neuchâtel, à 30 kilomètres de chez moi, ce qui apporte une touche tout aussi concrète ^_^ Nicolas Feuz est très doué pour nous capturer dans son récit. Il en devient alors difficile de lâcher son roman.
Mais j’ai tout de même deux reproches: Premièrement, je regrette qu’il ne creuse pas plus ses personnages. Oui, son roman est court mais les protagonistes pourraient être plus détaillés. J’ai le sentiment que cela apporterait beaucoup à son récit. Deuxièmement, pour moi, certaines scènes sont vraiment trop trash, limite gratuites. C’est sûr, Nicolas Feuz mérite bien son titre du Maxime Chattam suisse ^_^
L’automne dernier, j’avais lu Le miroir des âmes avec ce même ressentiment: c’est trop sombre pour moi.
Le journal de ma disparition
de Camilla Grebe
A lire si vous aimez: les secrets de famille et les villages perdus.
En une phrase: Devenue flic, Malin se voit confier un cold case de son village d’enfance.
Encore en Scandinavie mais en Suède cette fois! La couverture du livre était alléchante, les nombreuses citations tirées de la presse aussi mais… bof!
Camilla Grebe amène un dynamisme intéressant grâce à l’alternance de deux voix dans son récit: celle de Malin, la flic du coin et Jake, un ado mal dans sa peau. Les dernières pages sont vraiment prenantes mais, pour en arriver là, c’est d’une lenteur! Oui, c’est un cold case mais entre-temps, deux collègues de Malin ont mystérieusement disparu et personne ne s’affole vraiment…
Sans parler de Jake qui trouve un journal intime, où se trouve évidemment la solution, et le lit pépère en plusieurs jours. Non mais sérieux? On le lirait tous d’une traite, non? Sans parlé de ce village abandonné qui donne la déprime.
Bref, je suis restée sur ma faim.
Je ne suis pas un serial killer
de Dan Wells
A lire si vous aimez: un doux mélange entre les séries Dexter et X-Files.
En une phrase: John Wayne Cleaver est un ado sociopathe et fasciné par les tueurs en série jusqu’à ce qu’il découvre un serial killer dans sa ville.
Le style de Dan Wells est vraiment plaisant, drôle, parfois caustique. Et puis, John, cet ado mal dans sa peau, bien trop intéressé par la mort et les cadavres, qui se demande jusqu’où pourrait l’amener sa sociopathie, est presque attachant. L’arrivée d’un tueur en série en ville amène de très bons rebondissements, quoique un peu trop surnaturels à mon goût.
Par contre, la fin laisse un peu un arrière-goût C’est un peu le Tout ça pour ça? J’aurais aimé quelques explications. Bon apparemment, il y a une suite donc…
Et vous, que lisez-vous en ce moment? De mon côté, je suis partie dans des lectures féministes.
Je vous embrasse,
Virginie
ps: oui, ma fille avait très envie de poser pour les photos ^_^
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