Coucou!
Il y a quelques semaines, je racontais notre besoin de lever le pied. Depuis un mois, nos weekends vivent une cure d’allègement très bénéfique! Nous profitons de ce temps pour des activités plus spontanées mais aussi pour cocooner à la maison. Entre l’arrivée de la neige et du froid, c’est une activité qui me convient bien. Chacun vaque à ses occupations un moment de la journée.
Au début, les enfants revenaient après 5 minutes avec cette complainte que les parents connaissent bien Je m’ennuiiieeeee ou l’autre célèbre Mais je ne sais pas quoi faire! Petit à petit, ils arrêtent de s’ennuyer et s’occupent ensemble en inventant des jeux, en bouquinant, en construisant une grande cabane sur le canapé, en dessinant des dizaines de papillons ou de dragons, en allant jouer dehors avec les copains du quartier, en jouant au lego ou playmobil ou en nous sollicitant avec plaisir pour des jeux de société comme le scrabble… (nan, je plaisante, c’est plutôt le Dooble ou le Bata-Waf ^_^). Nous leur laissons quartier libre. Dedans ou dehors, nous les laissons agir à leur guise, dans la limite du raisonnable, on est bien d’accord, mais avec des règles claires, notamment quand ils sortent sans nous. Ils savent également que le rangement de leurs belles expériences, c’est pour leur pomme.
En temps pour eux, comme nous aimons avoir un temps pour nous. Logique n’est-ce pas?
Ce moment de jeu libre leur permet d’être créatifs et de choisir leur activité. J’adore les observer en train de construire leur univers et à jouer ensemble, sans chamailleries (enfin presque). C’est également un temps calme, pour nous les parents, ce qui est hautement appréciable. Au fond, comme pour nous, l’ennui dure quelques minutes et puis c’est parti pour une nouvelle aventure.
La semaine passée, Le Temps a justement publié un article sur ce sujet, qui explique que les enfants n’apprennent jamais aussi bien que par le jeu spontané. Et puis, nous avons aussi constaté moins de chamailleries entre les deux. Ils fixent leurs propres règles ensemble, claires dès le départ du jeu.
Après ce temps de faux ennui, nous repartons pour des activités communes. Moralité, l’ennui est de courte durée et leur imagination travaille à fond la gomme.
Chez vous, laissez-vous aussi des moments de libre à vos enfants ?
Je vous embrasse,
Virginie
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