Salut!
Point lecture aujourd’hui avec un roman qui emporte son lecteur dans un tourbillon temporel et un prix Goncourt bouleversant. Ces deux livres abordent des histoires d’amour à leur manière: la romance d’un couple et l’affection entre un enfant et sa nounou d’adoption.
L’instant présent
de Guillaume Musso
Honte à moi (ou pas) mais je n’avais jamais lu un Guillaume Musso, pourtant auteur francophone incontournable depuis plusieurs années! Va savoir pourquoi, j’avais en tête que ses romans étaient à l’eau de rose… Rien à voir et heureusement que ma meilleure amie m’a donné ce bouquin.
L’Instant présent parle bien d’amour mais n’est absolument pas fleur bleue. En 1989, la vingtaine, Arthur hérite d’un phare près de New York. D’après le récit de son papa, cet endroit souffrirait d’une étrange malédiction. Il lui fait donc promettre de garder la porte de la cave fermée à jamais. Piqué par la curiosité, Arthur va évidemment entrer dans cette fameuse pièce et sera immédiatement projeté une année plus tard. Et ce n’est que le début… Dès lors, il va vivre qu’une journée par an! Malgré ce mauvais sort, il rencontrera le grand amour Lisa. Mais pas facile de construire une vie à deux lorsqu’on se voit que 24 fois en 24 ans… Je ne vous en dis pas plus ^_^
Durant toute ma lecture, je me suis demandée comment Guillaume Musso allait trouvé la parade pour terminer ce récit. Et bien le twist final est vraiment surprenant et bien vu!
Plaisant et facile à lire, il s’avale d’une traite et reste un très bon divertissement. J’ai aimé le survol des années 1990 et 2000 (non sans rappeler quelques souvenirs) même si, on tombe parfois dans le cliché.
D’ailleurs, s’il vous intéresse, je vous l’envoie volontiers par courrier.
La vie devant soi
d’Emile Ajar (Romain Gary)
La sortie du film La promesse de l’Aube avec Charlotte Gainsbourg et Pierre Niney, racontant la vie de Romain Gary, m’a donné envie de lire une oeuvre de cet écrivain. Récompensé deux fois par un prix Goncourt (une fois sous son vrai nom et une fois justement pour La vie devant soi, publié sous un pseudo), il fait partie des monuments de la littérature française.
La vie devant soi raconte l’enfance de Momo, 10 ans. Ses parents l’ont abandonné tout petit chez Madame Rosa, une bonne femme du quartier, accueillant les enfants délaissés. De ces deux personnages que tout oppose (lui enfant arabe et musulman, elle grand-mère juive mal en point) va naître un amour profond. Même si Momo emploie des mots durs pour décrire et qu’elle va lui mentir à propos de ses parents, il va la protéger coûte que coûte lorsqu’elle tombera gravement malade. Il va littéralement grandir d’un coup et prendre soin d’elle.
J’ai aimé le style de la narration. Nous sommes clairement dans la peau de Momo. De longues phrases, des expressions piquées aux adultes mais placées hors-contexte et son regard de gosse sur notre monde adulte. C’est tout l’intérêt de ce roman, même si cela demande quelques pages pour s’habituer à ce style. Cela apporte une certaine forme de légèreté et des pointes d’humour à ce sujet si grave et douloureux.
Par contre, l’histoire ne m’a pas tenue en haleine. Au contraire, j’ai dû lutter contre quelques pages bien longues. Mais cette histoire, cette portion de vie, elle me reste en tête et a encore besoin d’être un peu digérée tant la fin bouleverse.
Et vous, que lisez-vous en ce moment? N’oubliez pas, si le Musso vous intéresse, je vous l’envoie volontiers ^_^
Bises
Virginie
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