Coucou!
Vous connaissez les portraits chinois? Ces questions où l’on se définit uniquement avec un mot. Invariablement surgit la fameuse Et si vous étiez un animal? Ou lorsqu’on réfléchit à notre Patronus (comment ça, tu n’as pas lu Harry Potter?), nous avons tous une bestiole fétiche, dont les traits de caractère nous ressemble.
Durant une journée, je peux facilement m’identifier non pas à un animal mais à plusieurs. Une vraie métamorphe (de rien, ça fait plaisir de vous apprendre un mot intelligent #jerigole #jeviensdevoirvaiana #comprendraquipourra #okjarreteavecleshashtags).
Devenir maman a révélé de nombreuses facettes de ma personnalité. Certaines tout à fait attendues et d’autres un peu moins…
La maman otarie
Toutes les mamans pourront en attester: juste à la fin de la grossesse, à deux semaines d’accoucher enfin d’un joli lardon de 4 kilos et lorsqu’il nous faut deux minutes pour nous extirper du canapé avec ce sentiment d’être juste ÉNORME! On ressemble fortement à une otarie, non? Ou c’est un lion de mer? Bref, on se comprend! ^_^
La maman lionne
Celle qui, naïvement, s’installe sur le canapé, pensant pouvoir s’accorder quelques minutes de tranquillité. Mais c’est sans compter sur sa bande de lionceaux, d’humeur taquine. Ils viennent s’incruster sur moi (et non pas à côté, trop facile!), me font des guililis, rigolent en me sautant dessus. Bref, ils font tout pour me déranger. Les enfants ont tout de même un radar pour cela: ils jouent tranquillement dans leur chambre mais dès que je me pose un instant, ils raboulent ni une ni deux.
La maman ours
Il y a des moments dans la journée où les enfants sont déchaînés et courent dans tous les sens. Mais au lieu de se courir sur le chemin de la forêt ou dans le corridor, non, ils viennent jouer entre mes jambes (mais pourquoi?). Un mélange d’attendrissement (comme ils jouent bien ensemble!) et d’agacement, mais comme la maman ours, il faut savoir garder patience.
La maman pingouin (ou plutôt le papa)
Toute la famille est motivée à aller promener ou à descendre en ville à pied. Mais après 100 mètres, les enfants traînent déjà la patte et n’ont plus du tout envie de marcher. Alors on se retrouve à les porter sur les épaules ou dans les bras. Pas entre les pieds comme ce pingouin. Fonctionne aussi avec la maman cygne ou kangourou.
La maman oiseau
Quand les enfants jouent les timides et viennent se planquer dans mes jambes pour ne pas dire bonjour à Tatie Yvonne. Et genre, ils y restent planqués pendant de longues minutes et moi, j’essaie juste de tailler une bavette en gardant l’équilibre.
La maman loutre
Et puis, il y a ces moments de grâce où mes enfants ont tout simplement envie d’un câlin. Ils viennent se blottir dans mes bras, tout tranquilles.
La maman chat
Celle qui est rejointe dans son lit durant la nuit par un de ses petits (voire les deux ensemble) et qui les serrent fort. Soit pour les consoler d’un affreux cauchemar ou d’un monstre planqué sous le lit. Câlin qui s’exécute souvent machinalement, encore bien endormie.
La maman truie
Depuis que je suis maman, je passe mes repas à partager mon assiette. Comme si elle contenait quelque chose de différent par rapport à la leur (je vous rassure, ce n’est pas le cas). Et parfois, l’envie de se la jouer comme Joey dans Friends et de ne pas partager mon manger. Bon ok, je ne réagis pas de manière si excessive… Sacré coup de poule de Madame Cochon!
Et de votre côté, quel animal sommeille en vous?
Des bisous
Virginie
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