Bonjour vous,
Un mois sans grignotage sucré et j’ai survécu! Et ma bonne humeur aussi ^_^
Plus sérieusement, cela a été plutôt facile, principalement pour les confiseries ou autres gâteaux. Moins pour le vilain sucre caché…
Alors c’est allé?
Oui parce je ne suis pas un bec à sucre à la base, surtout pas pour les biscuits, confitures, bonbons ou petits gâteaux. Par contre, le morceau de chocolat (hum une bonne ligne plutôt ^_^) après un repas m’a manqué les premiers jours. Puis après, je l’ai simplement remplacé par un fruit gourmand ou des amandes et le tour était joué! Une bonne habitude que j’aimerais beaucoup conserver. Oui, les dattes sont mes nouvelles meilleures amies!
Là où je me suis faite avoir…
Le plus vicieux, c’est le sucre caché dans les plats industriels: certaines moutardes, le jambon roulé, la charcuterie, le thé froid maison au restaurant, le ketchup, les chips aromatisés, yogourts, les céréales transformées, les jus de fruits et j’en passe. Tel un agent infiltré, il possède plusieurs identités pour passer incognito: saccharose, glucose, galactose et ses copains en –ose mais aussi aspartame (nom de code: E951).
J’ai été prudente mais pas extra-super-consciencieuse, je l’avoue… Et puis, lors d’une activité avec MissConfiture, j’étais obligée de goûter la confiture qu’elle avait soigneusement concoctée #jenesuispasunemèreindigne
Cela prend du temps, c’est vrai, mais avoir le reflex de jeter un œil sur la liste des ingrédients peut éviter les surprises trop douces.
Des changements physiques?
Difficile d’en juger en un mois… La balance était au fond de l’armoire dans la buanderie, je n’ai pas pris la peine d’y faire un tour. Parce que ce n’était simplement pas le but. Et puis, la journaliste Danièle Gerkens, ayant tenu une année sans aucun sucre, a attendu plus longtemps avant de voir un effet physique. Tiens bon ma cocotte!
Cette idée était motivée par une prise de conscience pour ma santé, moins pour mon apparence (ce qui est quand même lié, on est d’accord). Mais j’ai remarqué un autre phénomène: moins d’appétit. Et pourtant, avec l’arrivée de l’hiver, nous avons tendance à nous remplumer, non? Là, c’est l’effet inverse. Sur Instagram, j’avais parlé d’un thé détox, consommé en même temps, dont je soupçonne avoir eu cet effet coupe-faim.
Pas de différence fondamentale non plus concernant la peau. J’imagine qu’elle a besoin de plus de temps pour se régénérer.
Par contre, une semaine après le début du challenge, je me suis tapée une migraine du diable. Moi qui n’est jamais mal à la tête… Elle a duré deux jours puis est passée. Effet détox? Sûrement.
Et l’énergie? Novembre a été très pénible, pour d’autres raisons, au niveau de ma motivation et de ma forme. Donc, l’absence de sucre ne m’a pas rendu plus fit, bien au contraire.
Je crois qu’un mois, c’est trop court pour remarquer des changements significatifs.
Et maintenant?
Reprise du sucre industriel?
Non! L’autre jour, j’ai goûté un mini chocolat qui traînait sur le bureau (vive la période de l’Avent!) et c’était tellement mais tellement mais tellement mais tellement douuuux! Un choc au niveau des papilles. Il est clair que mon palais s’est totalement déshabitué de ce goût doucereux. Ce qui me conforte dans l’optique de diminuer drastiquement le sucre industriel de mon alimentation et de le remplacer par un substitut aussi souvent que possible.
Au revoir les confiseries industrielles.
Remplacer sucre blanc oui mais
J’aimerais justement tester dès à présent le sirop d’agave ou de dattes, le miel, le sucre de coco ou les dattes dans des recettes de gâteaux ou biscuits afin de voir s’ils remplacent bien leur congénère industriel. Si tel est le cas, je publierai par ici des recettes.
Je suis tout de même tiraillée sur un point: le bon sens écologique! Chaque acte de consommation que nous entreprenons ne peut être juste à 100%. Chaque aliment possède un défaut éthique, sanitaire ou écologique. J’exagère un peu mais vous voyez l’idée, n’est-ce pas?
Dans un sens, l’idée d’arrêter la consommation de sucre blanc me parait légitime pour la santé car c’est aliment mort, qui n’apporte rien à notre corps. Mais, dans un sens plus écologique, n’est-ce pas une aberration de consommer du sucre de canne, des dattes ou du sirop d’érable qui voyagent jusqu’à nous?
Je n’ai pas la réponse, cela relève de l’appréciation de chacun. Une part de moi se sent frustrée car il est vraiment difficile de consommer bien sous tout rapport.
Bref, je n’ai aucun diplôme de diététicienne mais ces expériences sur l’alimentation m’apprennent toujours beaucoup de choses et me sensibilisent. Tenter de trouver une meilleure manière de consommer, du moins, une façon que me convient me plaît. Les résultats physiques ne sont pas probants mais j’ai confiance maintenant en ma capacité à arrêter les gourmandises sucrées et les remplacer par une alternative plus saine.
J’ai déjà des idées pour un prochain challenge. Est-ce que, parmi l’assistance, d’autres personnes seront intéressés par une expérience commune?
Bisous tout doux,
Virginie
ps: Photo by Rachael Gorjestani on Unsplash
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